1) Nea est une jeune fille subissant des moqueries de la part des flles de sa classe, voulais-tu souligner un fait que subissent plusieurs jeunes de notre société et ainsi faire réagir les lecteurs ?
Je suis heureuse que tu me poses cette question puisque c’est un point qui est évoqué dans le livre sans être réellement approfondi, mais qui me tient à cœur. C’est quelque chose qui, malheureusement, arrive plus souvent qu’on ne le pense, à différents niveaux. Les moqueries à l’école, au collège ou au lycée, c’est presque un tic de langage. Ça peut être douloureux, et entailler la confiance de quelqu’un pour très longtemps. Ce sont des cicatrices qui peuvent ne jamais se refermer. Ce que Nea subit, ça joue sur ses relatons avec les autres et elle en devient très solitaire. À force d’être raillé, on a plus envie d’accorder sa confiance aux gens… Donc ce que je voulais, c’était que, justement, Nea s’ouvre et évolue grâce aux nouvelles personnes qui l’entourent. Que son estime de soi grandisse avec le temps et qu’elle finisse par mettre un pied de nez à ses détraqueurs.
2) Les contrées appartenant aux quatre éléments portent toutes des noms très originaux, d’où t’es venu cette inspiration ?
Alors ! J’ai un gros problème avec les « a ». Je ne sais pas pourquoi, je ne pourrais pas l’expliquer, mais dès que j’essaie d’inventer un mot, il y a des « a » partout ! C’est l’une des raisons pour lesquelles les noms des Contrées se terminent de cette manière. Pour les Valkias, le peuple de la Contrée de l’Air, je suis parte des Valkyries. Leurs chevauchées dans le ciel me parlaient. Pour les Fulkmas, c’est une question de son. « Ful » pour « Feu », et un « k » parce que les flammes crépitent. Le bois craque quand il s’embrase. Je ne sais pas si c’est très clair, mais je n’entends que des « k » quand je pense au feu. Pour les Terrias, c’est tout bête : le rapport à la Terre avec ce « a » à la fin. Pour les Unwas, le peuple de l’Eau, j’avais envie d’un son qui glisse dans l’oreille, quelque chose qui coule. J’ai fait plein d’essais, et ai fini par m’arrêter sur ça.
3) Parmi Nea, Ambrey, Connie et Rheebs, à quel personnage t’identifies-tu le plus et pourquoi ?
Je dirais Nea, même si ce n’est pas très original ! Ambrey extériorise beaucoup, chose que je suis incapable de faire! Rheebs adore jouer avec l’illégalité, et ça me terrorise. Je m’identifierais peut-être un peu plus à Connie, dans le sens où il reste souvent en retrait, mais je suis beaucoup moins posée que lui. Nea me ressemble un peu plus, je crois. Elle a quelques failles dans lesquelles je pourrais me reconnaître.
4) Si tu devais contrôler un élément entre : l’eau, l’air, la terre et le feu, lequel serait-il ? Pourquoi ?
Je choisirais le feu, pour une raison très contradictoire : j’ai une peur bleue des flammes. Vraiment. J’ai la phobie des incendies. Dès que je vois une bougie, je l’imagine brûler le rideau qui se trouve à côté ou la nappe en dessous. Alors, peut-être que si je maitrisais cet élément, je serais moins trouillarde !
5) On assiste à l’évolution de Nea qui devient de plus en plus courageuse, mais je n’ai pas pu m’empêcher de remarquer que ses amis y étaient pour beaucoup, souhaitais-tu souligner que l’amitié est importante ?
C’est l’un des principaux points de l’histoire, oui. Les amis sont la famille du cœur. J’y attache une énorme importance. C’est un lien qui se crée et se renforce avec le temps. Un ami nous porte et nous soutient, il sera toujours là quoiqu’il arrive. Je souhaitais établir ce genre de relation entre les personnages. Qu’ils soient soudés envers et contre tout. Que l’un n’aille pas sans l’autre. C’était vraiment le maitre mot.
6) Nea et ses amis affrontent de nombreuses créatures tout aussi effrayantes les unes que les autres, d’où t’es venu cette imagination ?
J’ai complètement pompé les notons de mes études de biologie ! Je me suis basée sur ce que les professeurs nous ont enseigné, et ai modifié quelques détails pour insérer un côté « fantasy». Chaque créature rencontrée sort donc, au départ, d’un cours de biologie animale.
7) Les paysages dans ton roman semblent tout droit sortis de rêves ou de cauchemars. Sont-ils inspirés de paysages réels ou sont-ils le fruit de ton imagination ?
C’est un mélange des deux. Certains paysages, comme ceux de la Contrée de l’Eau ou de l’Air, ont été inventés. Mais d’autres, notamment ceux de la Contrée du Feu, ont été inspirés de décors réels. Pour le Rivage Purpuracé, j’ai pris exemple sur les déserts américains, et pour l’un des derniers chapitres, j’ai utilisé les cavernes de glace islandaises.
8) Concernant ta saga, combien de tomes comportera-t-elle ?
Pour le moment, je m’arrête à quatre. J’ai ce chiffre en tête depuis le début même si j’avoue que les aventures à partir du troisième tome sont encore très floues dans ma tête. Il n’est donc pas impossible que ça change par la suite.
9) Quand est prévue la sortie du second tome ?
Le printemps 2016 était l’idée, mais au plus j’écris, au plus le délai me semble court ! Pour le moment, la date n’est donc pas précisée. Mais il sortira cette année, c’est une certitude.
10) Si tu devais décrire ton livre en 3 mots ?
Nature, amitié et aventures.
JE REMERCIE L’AUTEUR POUR CETTE INTERVIEW ET DE M’AVOIR FAIRE DÉCOUVRIR SON LIVRE.
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– Le site de l’Auteur : http://singulierelivre.blogspot.fr
J’ai bien aimé ce roman et Juliette est une jeune femme très sympathique !! Merci pour cette interview très constructive !
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Oui elle est vraiment adorable 🙂 merci de l’avoir lu 😉
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