Alice au pays des merveilles – Lewis Carroll

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Résumé

Quand le Lapin sortit une montre de son gousset, la regarda et reprit sa course, Alice se leva d’un bond car, en un éclair, elle réalisa qu’elle n’avait jamais vu un lapin avec un gousset et une montre à en sortir. Dévorée de curiosité, elle le suivit à travers champs, et eut juste le temps de le voir s’engouffrer dans un vaste terrier sous la haie.  » Pourquoi Alice s’étonnerait-elle alors de rencontrer chemin faisant une Reine de Cœur, un Griffon, un Chapelier, un Lièvre de Mars ou de prendre le thé chez les fous ? C’est au pays des merveilles que l’a entraînée le lapin blanc, un pays où elle ne cesse de changer de taille, et où tout peut arriver. Un pays que Lewis Carroll met en scène avec une rigueur impeccable dans la loufoquerie. Loin de la mièvrerie du conte enfantin, cette nouvelle traduction restitue au texte anglais toute sa verdeur mathématique.
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Mon avisJ’ai toujours adoré le Disney d’Alice au pays des merveilles. C’est un univers très loufoque peuplé de créatures toutes plus étranges les unes que les autres. C’est donc avec curiosité que je me suis lancée dans la véritable histoire d’Alice écrite par Lewis Carroll qui reprend dans ce magnifique livre la première édition parue en français en 1869.

Alice est une jeune fille qui, c’est le moins que l’on puisse dire a une imagination plus que débordante. Elle s’endort profondément et nous emporte avec elle dans son rêve étrange. Alice va croiser le chemin d’un lapin blanc peut ordinaire puisque celui-ci est habillé et porte une montre à gousset. C’est en le suivant par curiosité que notre héroïne va tomber dans le pays des merveilles. Elle va découvrir plusieurs animaux dotés de la parole et étant capable de raisonner comme des êtres humains. Mais dans ce pays des merveilles, ils sont tous fous. Elle va d’ailleurs faire la connaissance de plusieurs personnes telles que la Duchesse, Le Chapelier, le Lièvre ou encore l’horrible Reine qui vont tous lui embrouiller l’esprit.

C’est une histoire qui n’est pas simple à comprendre, en tant que lecteur j’ai eu l’impression comme Alice de me perdre dans ce monde complètement déjanté. J’adore le Disney qui reprend bien les personnages loufoques même si au final, beaucoup de choses sont rajoutées ou supprimées. Je pense que c’est pour que les enfants comprennent mieux l’histoire. Le film de Tim Burton reprend l’histoire de manière très différente, même si on retrouve les personnages principaux, je n’ai pas aimé plus que ça le film.

Une chose est sûre, je suis contente d’avoir enfin découvert l’histoire originale d’Alice et l’imagination de Lewis Carroll, qu’il faut dire est loin d’être donnée à tout le monde. Cet ouvrage m’a d’autant plus plu, car l’histoire illustre les scènes importantes. J’ai apprécié découvrir cet oeuvre, même s’il faut le dire, elle est loin d’être simple et abordable à tout âge. L’histoire demeure compliquée et j’ai moi-même eu du mal à comprendre parfois où voulait en venir l’auteur tant cet univers est démesuré.

Ma note
3.5


 

13 réflexions sur “Alice au pays des merveilles – Lewis Carroll

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    • Fdiamon dit :

      Visiblement, vous tombez dans le piège de Caroll . La société victorienne obligeait les enfants à avoir toujours du temps « utile », à avoir un but précis ! Les histoires se devaient d’avoir une morale, les jeux se devaient d’avoir un but sociale ! Lewis était contre tout ça !

      Un récit pouvait être beau sans morale ni intrigue ! Cela pouvait être un carnet de voyage, une contemplation, une rêverie ! Cela recoupe le proverbe qui dit que le plus important, ce n’est pas la destination, mais le chemin !
      Après tout, lorsque vous voyager, avez-vous un but forcément précis? Est ce qu’on doit trouver une morale à flâner sur une plage? A aller voir les gorges du Verdon? Est ce que l’art est forcément morale?

      Toutes ces interrogations qui transpire à travers le récit n’ont visiblement pas fait mouche à travers vous, c’est dommage…mais vous tomber dans une restriction bien étriqué d’un roman (et visiblement, vous avez une définition bien étrange de l’intérêt)

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      • Ma toute petite culture dit :

        Et vous une vision bien étrange de la diversité d’opinion… J’ai tout de même bien le droit de trouver que ce récit n’a ni queue ni tête et d’être dérangée par cela. Je l’aurais lu à 9-10 ans j’aurais peut-être bien aimé, je suis la première à le supposer, mais à 30 ans ça ne m’a pas du tout touché. Les interrogations sur le rapport au corps et autres ne m’ont pas touché non plus. Quelques mois plus tard je ne me rappelle que de personnages tristes et seuls, et d’une Alice insupportable.
        Ce qui est dommage c’est le manichéisme de votre commentaire, et que tout de suite je ne comprends pas l’art et le rapport à la morale, etc. On se calme, ce ne sont que 200 pages qui ont 150 ans.
        Je comprends de mon côté tout à fait que certains adorent, et pourquoi ils l’adorent; cette vision n’est juste pas la mienne. Et ce n’est pas parce que Carroll a tenté d’amener un souffle particulier à son récit, ce que je respecte totalement, que cela est réussi et parle à tout le monde…

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  2. malecturotheque dit :

    Je n’ai pas trop accroché non plus à la version de Tim Burton – qui d’ailleurs reprend des éléments de la suite : « Alice de l’autre côté du miroir » (mais ne me demande pas quoi : je ne l’ai pas lu depuis longtemps, c’est juste que je me souviens de la réflexion que je m’étais faite en regardant le film ^^’).

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  4. Undomiel dit :

    Contrairement à toi, j’ai préféré le film au Disney… Peut-être justement parce que l’histoire était abordée de manière différente. Alice au pays des merveille est le Disney que j’ai vu le moins de fois je crois et qui ne m’a jamais emballé.
    Mais je pense que je lirais l’histoire d’origine, car j’aime bien découvrir les « classique » 🙂

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