Si le chien est le meilleur ami de l’homme, il peut parfois être le pire. C’est ce que vont découvrir John et Jenny Grogan, quand ils décident d’acheter un labrador peu de temps après leur mariage, afin de tester leurs capacités parentales. D’adorable petite boule de poils, Marley se transforme en un mastodonte de quarante-cinq kilos, qui détruit tout sur son passage, dévore quantité de nourriture et d’objets en tout genre, et témoigne d’une affection aussi débordante qu’envahissante envers ses maîtres.
“ Marley était généralement un élève turbulent, nerveux, dissipé et incapable de tenir en place, victime de son inépuisable énergie. Nous commencions à nous dire qu’il n’était pas comme les autres chiens. Comme mon père l’avait si bien dis, après la tentative de Marley de s’accoupler avec son genou : » Ce chien a une case en moins ». Nous avions besoin d’un professionnel. “
“ Nous avions introduit dans notre foyer un être vivant, pas un simple objet de décoration à placer dans un coin. Pour le meilleur et pour le pire, il était notre chien. Il faisait partie de la famille et, malgré toutes ses tares, il nous avait mille fois rendu notre affection. Une telle dévotion n’avait pas de prix. “
Il y a toujours une séparation entre ceux qui aiment les animaux et ceux qui ne les aiment pas. Pour ma part j’adore toutes les boules de poils, chiens, chats, lapins, chevaux… la liste est longue. C’est pourquoi mon amour pour ma chienne qui nous a quittés le 28 décembre 2014 m’a poussé à lire ce témoignage fort touchant.
L’auteur, John Grogan et son épouse Jenny nous dévoilent les premières étapes lorsque l’on décide d’adopter un chien. Il y a toujours la première nuit difficile, les pleurs, les peurs mais il y a aussi la difficulté du dressage, sans parler des bêtises de nos petits amours.
J’ai profondément admiré cette histoire riche en émotions marrantes mais aussi touchantes. Comment ne pas rire en imaginant des scènes avec un chien aussi foufou que ce bon vieux Marley ? Comment ne pas être ému par tout l’amour que nos compagnons à quatre pattes nous procurent ?
Marley devait être un chien vraiment surprenant et surtout très foufou. L’amour que sa famille lui portait fait de ce livre un magnifique hommage. Toutes les étapes de ce livre m’ont fait revivre de merveilleux souvenirs que j’ai vécus avec ma chienne Sassie. J’ai aussi versé des larmes lorsque John Grogan évoque la mort de son meilleur ami car moi aussi j’ai perdu ma meilleure amie.
Il y a plusieurs citations magnifiques sur les chiens dans ce livre et je vais vous citer un extrait qui résume très bien le sujet : “ Un chien n’avait pas besoin de belles voitures, de grandes maisons ou de vêtements griffés. Les symboles de prestige ne signifiaient rien pour lui. Un simple bâton lui suffisait. Il jugeait les autres non pas en fonction de leur couleur, de leurs croyances ou de leur statut social, mais simplement en fonction de ce qu’ils étaient vraiment. Un chien se moquait de savoir si vous étiez pauvre ou riche, cultivé ou illettré, intelligent ou borné. Donnez-lui votre coeur et il vous donnera le sien. “
Ce livre est un témoignage touchant envers nos boules de poils, ce fut un coup de cœur pour moi.
Une réflexion sur “Marley et moi : Mon histoire d’amour avec le pire chien du monde – John Grogan”